Publié dans Economie

Prêt « Miarina » - Partage d’expertise de la Société financière internationale aux bénéficiaires

Publié le mercredi, 16 septembre 2020

Accompagnement. Outres les appuis financiers, le programme « Fihariana » à travers son offre « Miarina » encadre également les bénéficiaires à travers une formation. Et ce, grâce à la collaboration avec la Société financière internationale (SFI). Les thèmes tourneront ainsi autour des stratégies de redressement face à cette crise. Cette institution rattachée à la Banque mondiale a déjà préparé six sessions de formation durant laquelle elle partage ses expertises. Le lancement officiel s’est tenu la semaine dernière. Les bénéficiaires entament maintenant la deuxième séance, hier au Nexta Andranomena. « Les micro, petites et moyennes entreprises sont un moteur essentiel de l’activité économique du pays. Ainsi, leur capacité à surmonter cette crise et à prospérer est absolument essentielle à la reprise économique de Madagascar. Il s’agit notamment pour les entrepreneurs d’ajuster leurs activités, d’améliorer leur compréhension des critères d’accès au financement et de mieux tirer parti des technologies disponibles », déclare Marcelle Ayo, représentante pays de la SFI. De ce fait, l’encadrement des emprunteurs s’attèle plutôt sur la capacité à rembourser et les impacts du prêt sur le développement de l’entreprise.
Durant cette deuxième séance, le sujet était l’ajustement du business plan en ce temps de crise. En termes d’objectifs, les bénéficiaires seront aptes à déterminer une stratégie de survie face à la crise sanitaire, identifier de nouvelles opportunités, obtenir un financement intermédiaire en cas d’urgence ou encore expliquer le nouveau plan d’affaires aux institutions financières et aux entreprises. « Il faut avouer que c’est une opportunité unique pour les bénéficiaires de suivre la formation conçue et élaborée par la SFI. Les dirigeants d’entreprise profitent du partage de bonnes pratiques préalablement identifiées par la société et son expertise dans l’accompagnement des entreprises dans le monde », explique Zafindravaka Valérie, secrétaire exécutive du programme « Fihariana ». A l’heure actuelle, le programme a déjà financé 359 entreprises.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff